Dans les années 60, l’exosquelette s’est immiscé dans de nombreux corps de métier. Conçues, à la base, pour des applications médicales ou militaires, les machines apportaient de l’aide aux personnes dans leurs tâches quotidiennes. En augmentant la force et l’endurance de celle ou celui qui le porte, l’exosquelette réduit considérablement le nombre d’accidents de travail tout en optimisant la productivité individuelle. 60 ans après, comment cette technologie a-t-elle évolué ? Focus sur l’exosquelette et ses applications à venir.
L’exosquelette, source d’espoir pour les patients à mobilité réduite ?
Aux États-Unis, quelque 288 000 personnes vivent avec une lésion de la moelle épinière. Leur mobilité est extrêmement limitée et pour certains, la douleur est intense. Ces deux facteurs sont également source de multiples dépressions.
Misant en partie sur la robotique, les laboratoires de recherches se sont mis en quête de venir en aide à ces personnes. C’est dans ce cadre que l’exosquelette a été imaginé, capable d’assister les personnes connaissant une mobilité réduite en leur offrant une nouvelle façon de se déplacer.
Les travaux de l’ingénieur en mécanique, le professeur Homayoon Kazerooni, montrent que l’exosquelette répond parfaitement aux spécificités et aux fonctions du corps humain. Ses machines se composent de plusieurs pièces rigides et souples que le patient enfile comme un pantalon. À l’aide de béquilles, ce dernier se stabilise et peut déplacer légèrement son poids d’un côté à l’autre pour faire fonctionner les moteurs du cadre. Les articulations mécaniques présentes au niveau des hanches et des genoux se plient alors pour produire un mouvement de marche.
Si la machine peut réaliser l’intégralité du travail, en fonction de la blessure, le mouvement répétitif aide également le muscle à se remettre en marche. De nombreux capteurs situés dans l’exosquelette calculent les différents progrès faits par le patient. Ainsi, si les données constatées montrent que le patient devient plus fort, la machine peut être réglée afin que ce dernier se déplace majoritairement grâce à ses muscles.
Une technologie qui vise à se développer
Devant le phénomène de population vieillissante, l’exosquelette se présente comme une solution viable également. En 2035, les adultes de plus de 65 ans seront plus nombreux que les enfants de moins de 18 ans… C’est en partant de ce constat que de nombreux fabricants d’exosquelettes ont développé leur matériel. En effet, si les populations vieillissent, certains métiers ne peuvent plus être réalisés par des êtres humains devenus âgés. Grâce aux exosquelettes, il est possible de réaliser des tâches difficiles sans le moindre effort. Les personnes travaillant à des postes physiquement éprouvants peuvent alors se reposer sur le système mécanique de l’exosquelette.
Les constructeurs automobiles ne sont pas en reste ! Très impliqués dans la mobilité, certains d’entre eux ont également créé leur propre exosquelette. Ainsi, Audi et plus récemment Hyundai ont mis au point leurs propres machines. Pour Hyundai, l’exosquelette aide le travailleur à supporter les charges très lourdes. Ford, quant à lui, s’est lui également lancé dans la course. En partenariat avec Ekso bionique, la marque offre une aide physique appréciable, tout en évitant les risques de blessures à l’opérateur.
Malgré certaines limites techniques, l’exosquelette reste une source de progrès importante pour l’avenir. Conçu pour soulager la personne qui le revêt, l’exosquelette contribue également à limiter les blessures musculaires. Pour découvrir les utilisations possibles de l’exosquelette dans votre entreprise, contactez Ergofrance au 03 88 20 39 39 ou via notre formulaire de contact.