Le métier d’aide maternelle (ou ATSEM pour ‘agent territorial spécialisé des écoles maternelles’) est essentiellement féminin. Ce sont ainsi quelque 55 000 personnes, dont un quart de plus de 55 ans, qui travaillent dans les structures de la petite enfance aujourd’hui en France. Des métiers qui présentent, pour de nombreuses raisons, des risques d’ordre physique, biologique et psychologique, auxquels les employeurs sont sensibles. Pour ces derniers, il est important de mettre en œuvre des stratégies préventives pour éviter les complications et les arrêts maladie.
Dans cet article, Ergofrance s’intéresse aux principaux risques physiques dans les métiers de la puériculture et de la petite enfance.
Les postures contraignantes liées au métier d’ATSEM
Porter les enfants de manière répétée, s’occuper des plus petits, déplacer les lits et les chariots, ranger les objets fréquemment ramassés au sol, etc. exigent des efforts physiques et des postures contraignantes, obligeant les professionnels à se pencher en avant, à s’accroupir, etc. Il s’agit également de s’adapter à la taille des jeunes enfants ainsi qu’aux équipements et aux meubles qui ne sont pas toujours adaptés à la taille d’un adulte.
Les maladies musculosquelettiques (TMS) et les affections périarticulaires les plus fréquentes chez les ATSEM comme chez les professionnels de la petite enfance en général sont essentiellement les lombalgies, les lésions des disques intervertébraux, les lésions ligamentaires, les sciatiques, les lésions chroniques du ménisque, pour n’en citer que quelques-unes.
De plus, le fait de rester debout et de piétiner pendant de longues périodes expose les ATSEM à des problèmes circulatoires et veineux.
Le bruit continuel et prolongé des enfants, à l’intérieur des structures comme lors des pauses et des récréations, exige à la fois une utilisation constante et une élévation de la voix, ce qui provoque une aphonie (perte de la voix) et des douleurs laryngées passagères. Les problèmes vocaux (fatigue et changements de voix) touchent bien évidemment les assistantes maternelles, au même titre que les enseignants.
Enfin, des lésions cutanées et/ou osseuses sont provoquées par des chutes de plain-pied sur des sols souvent glissants autour des lavabos et des toilettes, ou encombrés de jouets (entorses, foulures, plaies, contusions, voire fractures).
Quelles solutions mettre en place pour réduire les risques physiques des ATSEM ?
Essentiels au bon développement physique et mental des enfants, les professionnels de la petite enfance jouent un rôle incontournable pour façonner le monde de demain.
Pour garantir la sécurité physique de ces professionnels, des solutions plus efficaces doivent être mises en place au sein des structures éducatives telles que les écoles et les crèches. Ces solutions passent par la mise en œuvre de mesures préventives pour réduire les risques potentiels pour la santé causés par certains dangers, la formation du personnel et les ressources sur les méthodes de prévention des blessures, et l’investissement dans des équipements de sécurité.
En outre, la création et le maintien d’une forme de vigilance quant aux questions de sécurité contribuent à réduire les risques physiques pour les ATSEM et autres professionnels de la petite enfance afin qu’ils puissent se sentir en sécurité tout en effectuant les tâches qui leur incombent.
L’équipement (sièges, tables, etc.), quant à lui, doit être choisi pour faciliter l’adaptation de l’adulte à la taille de l’enfant, à l’image des sièges de travail spécialement conçus pour un environnement comme une école maternelle ou une crèche. Découvrez les solutions d’Ergofrance pour faciliter le quotidien des professionnels de la petite enfance et minimiser les risques et l’impact physique lié à leur métier.