Depuis le mois de mars 2020, la crise sanitaire a profondément bouleversé les habitudes de chacun. En France, comme à travers le monde, les salariés ont été projetés dans une nouvelle dimension, un monde du travail auquel ils n’étaient pas nécessairement bien préparés. Pour beaucoup, le travail à distance a pris une forme inenvisageable en milieu professionnel… L’ordinateur sur les genoux, assis sur le canapé, sous une faible luminosité… l’activité a continué tant bien que mal.
Avec ces nouvelles habitudes, de nouvelles douleurs sont apparues et pour certains, le diagnostic de TMS (troubles musculosquelettiques) n’a pas tardé à tomber comme un couperet.
Alors que la crise sanitaire perdure, le télétravail se développe, les habitudes en entreprise changent, les relations se digitalisent et les va-et-vient physiques sont minimisés. Autant de raisons supplémentaires pour se préserver de l’apparition d’un mal insidieux : les TMS. Il semble en effet que la relation entre troubles musculosquelettiques et télétravail soit une réalité.
Une posture inadaptée au travail en position assise
Lorsque l’on travaille depuis son propre domicile, loin de son bureau et de ses collègues, il est rare que l’on bénéficie de l’équipement ergonomique que l’employeur veille à mettre à disposition de ses collaborateurs. Les chaises de cuisine, les tabourets et les canapés deviennent autant de sièges de travail improvisés. Ni la hauteur de l’assise ni la position de l’écran d’ordinateur par rapport au niveau des yeux ne sont prises en compte.
En télétravail, des notions ergonomiques essentielles comme l’alignement du poignet et de l’avant-bras avec le clavier, l’éclairage suffisant, la hauteur de la surface de travail… disparaissent très rapidement.
Certes, le canapé est très agréable pour la position assise… mais lorsqu’il s’agit de se concentrer sur un projet, de rédiger une présentation ou un rapport, il doit rester la dernière option à envisager pour travailler !
Moins de mouvements, moins d’activité physique
En moyenne, un adulte est assis à raison de 9 heures par jour. Ce chiffre explique partiellement la relation intime entre le travail sédentaire et le risque de diabète de type 2, ainsi que de l’augmentation des risques de maladies cardio-vasculaires.
Les recherches montrent que le fait de travailler debout, même à la maison, permet de brûler des calories et surtout… de ressentir beaucoup moins de douleurs lombaires. À la maison, lorsqu’il est possible de placer son ordinateur en hauteur, de manière à ce que les coudes et les poignets forment un angle de 90° en reposant le bras pour taper sur le clavier, cette solution est à privilégier.
Si le télétravail devient la nouvelle norme, il n’en reste pas moins que les professionnels doivent se prémunir contre les risques de troubles musculosquelettiques. Il existe des solutions simples, tout à fait transposables à domicile. Pour découvrir les solutions à prioriser dans le cadre du télétravail, n’hésitez pas à contacter nos commerciaux.